Abonnez-vous à la Lettre d'informations "AMPHITÉA infos"
Avec la fusion de l’Agirc-Arrco, le nouveau système universel de retraite qui s’esquisse, l’adoption de la loi Pacte, mais aussi le rapport Libault sur la perte d’autonomie, l’actualité de la retraite et de l’épargne est à la croisée des chemins.
Présentée le mardi 16 avril dernier à Paris, l'enquête 2019 sur "Les français, l'épargne et la retraite" tombe à point nommé. Explications.
André Renaudin, directeur général d’AG2R LA MONDIALE, a souligné combien cette étude, menée par le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion pour le Cercle de l’Épargne et AMPHITÉA éclaire « le sujet politique du moment ».
À ses côtés, pour faire face aux journalistes de la presse spécialisée, Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Épargne, Jérôme Jaffré, directeur du CECOP et Yvan Stolarczuk, directeur d’AMPHITÉA ont pris tout à tour la parole pour présenter les résultats de l’enquête.
Quatre points constituent les principaux enseignements de cette étude 2019.
1 – Le regard des Français sur le pouvoir d’achat des pensions actuelles ou à venir est plus positif en 2019 qu’en 2018, même s’il reste nettement négatif. Malgré tout, les sondés n’acceptent pas l’idée de travailler plus pour améliorer leur niveau de vie.
2 – Les Français paraissent prêts à accepter une réforme systémique des retraites, sous réserve que le futur régime, dit universel, prenne en compte certaines spécificités (la pénibilité par exemple). Ils sont sans illusion sur les objectifs des pouvoirs publics. Ils sont en revanche opposés au report à 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite.
3 – Les produits d’épargne retrouvent quelques lustres auprès des Français en 2019. La demande de sécurité, de précaution reste très forte. Elle se matérialise tant dans les objectifs poursuivis en matière d’épargne qu’à travers le choix des produits.
4 – En matière de dépendance, si pour son financement les Français privilégient la solidarité nationale, l’idée d’une assurance obligatoire à souscrire au moment de la cessation d’activité s’impose surtout chez les 560/64 ans.
« L’idée de l’assurance obligatoire à souscrire au moment de la retraite fait presque jeu égal avec la notion de solidarité nationale. »
Jérôme Jaffré, directeur du CECOP
« L’un des enjeux de la réforme des retraites est de donner confiance aux jeunes. Pour cela, il faut prendre la pleine mesure de notre devoir d’information, face notamment au maquis des produits « retraite » existants. »
Yvan Stolarczuk, directeur d’AMPHITÉA
« Nous n’avons pas encore collectivement pris la mesure des changements que génère l’allongement de la durée de la vie, notamment la manière dont cela modifie les intentions d’épargne et la nature de l’épargne. »
André Renaudin, directeur général d’AG2R LA MONDIALE